Zoom Artiste :Œuvres majeures de jacques-Émile Ruhlmann
Article mis à jour le 8 novembre 2016
Jacques-Émile Ruhlmann est un décorateur français. Selon la critique de René Chavanne, il était épris de formes pures, sveltes, finement rythmées, il goutait selon lui, amoureusement, presque sensuellement ces précieuses matières qu’il harmonisait à l’extérieur, comme à l’intérieur de ses meubles. La qualité de ses créations lui donna le surnom« le Reseiner de l’Art Déco ».
Ces débuts et ses œuvres célèbres
Jacques-Émile Ruhlmann est un autodidacte, il travailla très jeune dans l’entreprise familiale, la Société Ruhlmann qui se spécialise dans la peinture, le papier peint et la miroiterie. Surnommé « le Riesener de l’Art déco », il est très connu pour ses mobiliers qui allient élégance et ergonomie. Ce résultat est le fruit de longues années de travail notamment depuis la mort de son père en 1907.
À l’aube de la Première Guerre mondiale, il commence à dessiner différents meubles pour lui et ses proches. Avec l’aide de ses amies et sa persévérance, il put se former aux techniques d’architecture intérieure. Son talent se fit très vite remarquer par des meubles épurés et élégants aux lignes tendues.
Une de ses créations dite Meuble au char également appelé La Desserte lui valut la reconnaissance des grands maitres de l’art déco en 1922. Sorti seulement en 6 exemplaires, ce mobilier est devenu une pièce de collection très valeureuse. À part cela, l’artiste n’a pas manqué de faire parler de lui avec de nombreuses autres créations toutes aussi sublimes les unes que les autres.
Particularité de l’artiste
Le parcours de l’artiste n’a rien d’ordinaire. Contrairement aux autres grands noms de l’art déco, il n’a pas fait les beaux arts et n’a pas suivi de formation complète. Sa carrière d’autodidacte le distingue de ses homologues. On est plus en présence d’un talent inné.
Quoi qu’il en soit, Jacques-Émile Ruhlmann a tenu à partager son savoir-faire. Il a fondé l’établissement Ruhlmann et Laurent avec Pierre Laurent. Cett enseigne acceptait bon nombre d’apprentis. D’après certaines personnes qui l’ont connu, il aimait superviser personnellement les étapes de fabrication des meubles qui le tenaient à cœur. En 1923, face à l’augmentation du nombre de vendeurs de meubles, il a ouvert son propre atelier d’ébénisterie.